La boite à couture et la mercerie : Archives

 

 

Ma nouvelle machine à coudre

 

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(cet article n'est pas sponsorisé)

Après 38 ans de bons et loyaux services, ma machine à coudre Singer commence à donner des signes de faiblesse : elle saute des points zig-zag et la longueur des points droits varie avec l'épaisseur du tissu (plus c'est épais, plus les points sont courts). Il faudrait sans doute la faire réviser, mais qui s'en chargerait ?
J'ai donc décidé d'en acheter une neuve.

Après une « étude de marché » sur Internet et une visite dans un magasin spécialisé à Paris, j'ai opté pour une machine assez basique : la Elna Explore 160. Le commentaire du vendeur est le suivant :
«  Performante, fiable et pratique, cette machine est idéale pour les débutants dans la couture. »

Je ne suis pas débutante, mais je sais quelles sont les fonctions que j'utilise et celles dont je n'ai pas besoin : je ne fais jamais de broderie ni de boutonnière à la machine.
Je voulais que la canette soit horizontale et facilement accessible.

En près de 40 ans, les machines, même les plus simples ont évolué. Sur celle-ci, j'ai apprécié les caractéristiques suivantes :
- la plaque qui protège la canette horizontale est transparente : ainsi on peut voir facilement combien il reste de fil sur la canette.
- on peut régler la tension du fil supérieur et celui de la canette,
- la manette pour enclencher la marche arrière est bien placée et très pratique (à gauche, en dessous du nom de la machine).
- elle est plus silencieuse, plus légère et un peu plus petite.

La notice en (bon) français et en anglais est bien faite.

Bref, je suis très satisfaite de ma nouvelle acquisition.

Je l'ai commandée sur Internet : livraison offerte, 10% de réduction si on paye en une fois. Le service a été très rapide : commandée le vendredi, le vendeur l'a expédiée le lundi et elle était livrée le mardi !

Machine à coudre : Fil de canette

 

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J'ai reçu plusieurs questions concernant la délicate remontée du fil de la canette.
Je ne peux pas donner une méthode universelle, car toutes les machines ne sont pas identiques. Mais je vais expliquer comment je fais avec ma machine Singer.

Placer la canette sur son support

Pour démarrer le remplissage de la canette, on fait passer le fil par un petit trou de la canette : une fois qu'elle est remplie, il faut couper ce petit bout de fil qui dépasse.

1/ Placer la canette remplie sur son support, le fil étant orienté vers soi et sur la gauche.

2/ Le support de canette a deux encoches : faire passer le fil dans la 1ère située vers l’avant, le tirer vers l’arrière jusqu’au fond de la fente, et le faire repasser dans la 2ème encoche.

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3/ à partir de cette 2ème encoche, tirer environ 10cm de fil en travers de la canette

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4/ refermer la plaque qui recouvre la canette, en faisant dépasser le fil de 5 à 10 cm entre la plaque de l’aiguille et celle de la canette.

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Faire remonter le fil de la canette

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Boite à couture

 

corbillon


Il est pratique d’avoir une boite, un sac ou un panier pour ranger tous les accessoires de couture.
Avec le temps, on accumule une grande quantité de bobines de fil et de boutons dépareillés qu’il vaut mieux ranger dans des boites séparées. C’est d’ailleurs un bon moyen d’utiliser les belles boites de biscuits ou de bonbons qu’on ne veut pas jeter.

Personnellement, j'ai aussi une petite corbeille en osier dans laquelle je mets ce qui me sert le plus : aiguilles, dé, ciseaux, épingles, découseur et fil blanc.
Cette petite corbeille, je l'appelle "mon panier rond". C'est ainsi que ma mère appelait le sien et sans doute sa mère faisait-elle de même.


Que faut-il pour commencer ?
Pour faire les travaux courants tels que recoudre un bouton, refaire un ourlet, etc. il faut :
- aiguilles
- dé
- épingles
- ciseaux de lingère
- centimètre
- fil
Pour des travaux plus techniques :
Il faut ajouter :
- ciseaux à broder (pour les points délicats)
- ciseaux de coupe (pour couper les tissus).

J’aborderai chacun de ces articles dans de prochains billets.

Attention : la plupart des accessoires sont coupants ou piquants. Il faut éviter de les laisser à portée des jeunes enfants.

Où trouver les articles de mercerie ?

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Boutons à recouvrir

 

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Il fut un temps où on pouvait faire recouvrir des boutons en les confiant à une mercerie : on apportait un morceau de tissu, on précisait la taille et quelques jours plus tard, ils étaient prêts. Il y avait aussi des boutiques spécialisées en "boutons, plissés, ceintures". Mais ce temps est révolu.

Dans un rayon de mercerie, j'ai trouvé ce kit d'autant plus attrayant qu'il portait la mention : "pose facile sans outillage".

Le principe est simple : on entoure un rond de tissu autour d' une sorte de capsule (le dessus du bouton, à gauche ci-dessous) sur laquelle doit venir se "clipper" l'envers du bouton (à droite).

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Pour la réalisation, j'ai déchanté.
D'abord, on n'a pas trop de dix doigts pour faire tenir le tissu autour de la capsule et sur 360°, J'ai fini par passer un fil tout autour du rond de tissu, que j'ai resserré autour du bouton :

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Une fois que le tissu est en place, il masque les griffes censées (je suppose) agripper l'autre partie : impossible de "clipper" (mon pouce a souffert). J'ai essayé d'utiliser une paire de pinces, mais j'ai simplement cabossé le bouton !

Quelques énervements plus tard et beaucoup de petits bouts de tissus sur la table, j'ai capitulé.

Et vous ? avez-vous déjà essayé et savez-vous comment il faut s'y prendre ? Est-ce une question de qualité du bouton ? y a-t-il une astuce ?

Doublure

 

doublure

Pourquoi doubler un vêtement ?
- pour cacher l’envers
- pour le confort : un vêtement doublé est plus chaud et plus doux.
- parce que le tissu est transparent, trop mou, rêche et inconfortable.

Quelle doublure choisir ?
Il existe plusieurs qualités de doublure :
- pour un vêtement d’hiver : en fibre synthétique (Bemberg, satin, taffetas) ou en lainage pour tenir vraiment chaud).
- pour un vêtement d’été : en coton (voile ou satin de coton)
- pour un vêtement de luxe : en soie (satin, voile ou pongé de soie)
- pour l’ameublement : satin de coton (satinette)

Le Bemberg est la qualité la plus courante. C’est un tissu toilé, léger en fibre synthétique qui convient bien pour une jupe, une robe ou un pantalon. Il vaut mieux choisir la qualité « anti-statique » qui est plus confortable.
Le satin et le taffetas sont plus épais et plus solides. On les utilise surtout pour les manteaux ou les vestes. Le satin duchesse est en acétate, le satin iris est en polyester, donc lavable.

On trouve de la doublure en mercerie (surtout du Bemberg) ou dans les magasins de tissu.
Elle est vendue en 140cm de largeur.

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Enfile-aiguille

 

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Voici un petit instrument bien utile pour ne pas s'énerver...
Celui-ci est de la marque Singer, mais on trouve dans les merceries sous différentes marques.

- faire passer le fil métallique de l'enfile-aiguille dans le chas de l'aiguille.
- passer le fil à coudre dans la boucle du fil métallique.
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- faire glisser l'aiguille le long de la boucle métallique et du fil...
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Et voilà !

On peut aussi utiliser cet instrument pour l'aiguille de la machine à coudre. Attention le mettre dans le bon sens : de l'arrière vers l'avant pour que le fil passe de l'avant vers l'arrière.

Instrument à plier les biais

 

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Les accessoires de mercerie sont un peu comme les ustensiles de cuisine : fascinants, même si certains relèvent plutôt du gadget, comme cet instrument qui sert à plier les bords d'un biais.


Le principe est le suivant :
- couper un ruban en biais de la bonne largeur (très précisément le double de la largeur indiquée sur l'emballage)).
- enfiler le ruban dans l'appareil
- fixer avec une épingle l'extrémité sur la planche à repasser

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- tirer doucement sur l'outil en repassant au fur et à mesure qu'il sort plié. Il faut placer le fer juste à la sortie de l'appareil et tirer toujours avec la même force.

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Séduisant, n'est-ce pas ?

Effectivement, ça marche ! Mais uniquement avec un tissu qui a de la tenue et qui se repasse bien. Exclus donc : les voiles de polyester, les crêpes de polyester, les jersey...
Si le tissu est mou, comme un voile de coton, c'est assez délicat mais on y arrive.
En revanche, si le tissu est un bon coton traditionnel, on obtient en un rien de temps un biais plié, prêt à la pose.

L'appareil existe en plusieurs largeurs. Le mien est de 12 mm. C'est la largeur du ruban avec les bords pliés. Pour l'obtenir, il faut couper un biais de 24 mm de large

La couture sous la lampe

 

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La couture sous la lampe, Maurice Louis Monnot (1869-1937).

Comment faisait-on autrefois pour coudre ou broder à la lueur d'une lampe à pétrole, ou pire, d'une bougie ?
De nos jours, on a l'électricité, mais avec les ampoules à économie d'énergie, on n'y voit pas grand-chose non plus. C'est pourquoi, je me suis enfin décidée à acquérir une lampe-loupe à LED.

Elle s'appelle « Lampe-loupe 3 en 1 » parce qu'elle est composée d'une loupe cerclée de LED, et peut être utilisée en lampadaire, en lampe posée sur une table ou en lampe pince.
On la branche sur le secteur (avec une prise de courant ordinaire), mais on peut aussi mettre des piles.

Résultat ? une lumière forte et très blanche qui permet de bien différencier les nuances de couleur (*). La loupe grossit deux fois. Il faut un peu d'habitude pour la positionner à la bonne distance de l'ouvrage.

La lampe est blanche, mais le cordon d'alimentation est noir, ce qui est un peu dommage.
Je l'ai achetée en ligne sur le site canevas.com. Commandée le mardi, elle était livrée par Colissimo le vendredi.

(*) il est toutefois prudent de choisir les assortiments de couleur (surtout les bleus/verts) à la lumière du jour.

Le dé

 

dé


Coudre avec ou sans dé ?
Aucun doute : les professionnels et ceux qui cousent beaucoup mettent un dé. Et c’est une bonne habitude à prendre : on a suffisamment l'occasion de se piquer avec les épingles pour ne pas en rajouter !

Le dé est un petit chapeau en métal alvéolé que l’on met sur le majeur de la main qui tient l’aiguille (droite pour une droitière, gauche pour une gauchère).
Pour coudre, on tient l’aiguille entre le pouce et l’index et on la pousse avec le majeur. Quand celui-ci est coiffé de son dé, l’extrémité de l’aiguille se place tout naturellement dans une des alvéoles du dé.

Comment choisir ?
La taille du dé est repérée par un numéro. Elle décroît des n° 000, 00, 0 puis de 1 à 8.
Il faut choisir un dé qui tienne sur le majeur, sans trop le serrer, mais sans tomber.

On trouve en mercerie des dés en acier (2,50 € environ). Ils sont inusables.

On m’avait offert un dé en argent qui, après plusieurs années de bons et loyaux services, s’est percé. Comme je l’aimais beaucoup, je l’ai fait réparer. Je crois que cela m’a coûté le prix d’un neuf. Mais je ne le regrette pas : j’ai oublié la dépense et j’ai toujours le dé.

Le fil

 

J'aime l’harmonie des présentoirs de bobines de fil, les dégradés de tons qui passent insensiblement d’une couleur à une autre.

Comment choisir entre les différentes qualités et les 250 couleurs possibles ?

1/ la qualité.

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Pour coudre des tissus épais ou raides, il faut un fil plus solide, donc plus gros, que pour coudre un tissu léger.

Les fils blanc et noir en coton existent en différentes grosseurs repérées par un numéro, le plus grand correspondant au fil le plus fin. Le n°50 est la grosseur la plus usuelle.

Les fils de couleur sont classés en deux catégories :
- Les bobines de fil en coton « câblé » qualifiées de « draperie / couture forte », dont la grosseur (non indiquée) semble correspondre au n°50,
- Les « tubinos » de fil de polyester qualifiés de « tout textile » : le fil est plus fin, mais très solide.

Il y a encore d’autres sortes de fil pour d’autres usages : repriser, coudre les boutons, bâtir… J’en parlerai dans les billets traitant de ces sujets.
Enfin, il y a le fil invisible blanc ou noir pour les ourlets. Transparent, très fin, il est diabolique d’une part parce qu’on ne le voit pas ( !) et d’autre part parce qu’il est un peu élastique et ne tient pas bien dans l’aiguille. J’évite de m’en servir.

2/ la couleur.

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Le tissu

 

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Un bureau de coton à la Nouvelle-Orléans, Degas, 1873.
Musée des Beaux-Arts de Pau.
Degas était le fils d'un banquier qui avait des intérêts à la Nouvelle-Orléans.
Ce tableau, qui a été présenté au 2ème salon des Impressionnistes en 1876, est le premier a être entré dans un musée (du vivant de Degas).


Comment s’y retrouver dans un magasin de tissu, et comment choisir ?
Les tissus sont classés en 3 grandes catégories :
- ameublement : rideaux, coussins, sièges,
- linge de maison : nappes, draps, serviettes, torchons
- confection : vêtements de femme, d’enfant, costumes et tailleurs, etc.

Les types de tissu et quelques noms
Ce qui caractérise un tissu c’est la qualité des fibres (coton, laine, polyester, viscose, lin, soie et même bambou etc…) et le mode de tissage que l’on appelle « armure » :
Il y a trois types d’armures :
- armure toile : le fil de chaîne passe alternativement au-dessus et au-dessous de chaque fil de trame. C’est typiquement le cas de la toile à drap.
- armure satin : le fil de chaîne passe au-dessus de 2 fils de trame et au-dessous d’un seul. on ne voit que les fils de chaîne (ou que les fils de trame), ce qui donne un effet brillant sur l’endroit et mat sur l’envers
- armure sergée : le fil de chaîne passe alternativement au-dessus et au-dessous de 2 fils de trame, et est décalé d’un rang à l’autre, ce qui crée des côtes en diagonale, vers la droite ou vers la gauche. Le sergé est généralement fait avec un fil assez épais.
Selon l’armure, la grosseur du fil et la matière, le tissu porte des noms différents. Par exemple :
Un lainage avec armure toile et un fil de plus en plus fin : drap, crêpe, mousseline, ….
Un coton ou polyester avec armure toile et un fil de plus en plus fin : drap, percale, popeline, voile,…

Voici quelques noms de tissu assez courants :
La popeline est une toile fine.
La gabardine (de laine ou de coton) est un sergé fin.
Le chevron est un sergé alternativement vers la gauche et vers la droite, ce qui forme un dessin de chevron. ….
La flanelle est un drap ou un sergé recouvert d’une couche duveteuse, ce qui le rend plus chaud.
Le Liberty est une toile de coton très fine, imprimée et fabriquée exclusivement par « Liberty of London » depuis la fin du 19ème siècle.
Le chambray (déformation de Cambrai) est une toile de coton qui croise des fils bleus et des fils blancs.
Le denim (déformation de « de Nîmes ») utilisé pour les jeans est un sergé de coton qui croise deux tons de bleus.

L’étiquette
Elle indique :
- le prix au mètre,
- la largeur : on trouve des tissus en 130, 140 ou 150 cm pour la confection (plus rarement en 90cm). Pour l’ameublement, la largeur est souvent double (260 ou 280 cm), mais pas toujours !
- la composition en % : coton, polyester, élastane, laine, etc…
- parfois des conseils succincts de lavage

La sonnette
Un fil rouge sur la lisière signale un défaut dans le tissage.
Un fil vert est un simple repère qui indique que le rouleau est bientôt fini.

Les coupons
Les coupons sont des fins de rouleaux, vendus 10 à 20% moins cher. Ils sont pliés, étiquetés et mis en vrac dans des bacs dans lesquels on farfouille, à la recherche de l’oiseau rare. Il faut faire bien attention aux dimensions du coupon, pour éviter d’acheter trop ou pas assez de tissu pour ce qu’on veut faire.

Rétrécissement et tenue des couleurs

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Les aiguilles

 

aiguilles


Il y a différentes sortes d’aiguilles : à coudre, à broder, à repriser, à tapisserie. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, cette variété se justifie et on coud mal avec une aiguille à broder, on reprise mal avec une aiguille à coudre.
Une aiguille à coudre est pointue et son chas est rond (et non pas allongé).

1/ longueur de l’aiguille
Il a des aiguilles « modes » et des aiguilles « longues » : les aiguilles « modes » sont plus longues que les aiguilles dites « longues ». Personnellement je préfère les longues. J’ai l’impression de les avoir mieux en main, de mieux les guider.

2/ grosseur de l’aiguille
Plus une aiguille est fine, plus il est facile de coudre avec. Mais il faut tout de même qu’on puisse enfiler le fil dans le chas.
La grosseur de l’aiguille (et du chas) est repérée par un numéro : plus le numéro est grand, plus l’aiguille est fine.
On trouve en mercerie des paquets d’aiguilles « assorties » : c’est une gamme d’aiguilles joliment présentées, rangées par taille, croissante puis décroissante, du n° 9 (la plus fine) au n° 3 (la plus grosse) puis et à nouveau au n°9.
Il y a aussi des paquets d’aiguilles toutes identiques. Les tailles n° 7 et 8 sont les plus courantes et les plus utiles.

3/ Pour ranger ses aiguilles, il faut avoir un morceau de tissu un peu épais et moelleux, dans lequel les aiguilles pénètrent facilement. J’appelle ce porte-aiguille une « flanelle », mais je ne sais pas si c’est le terme consacré. Chaque fois que, en cours de travail, on doit poser son aiguille, on la repique dans la flanelle : cela évite de la perdre.

Les ciseaux

 

ciseaux


Les ciseaux ne doivent servir que pour la couture, pour ne pas les fausser ni les émousser.
Ce sont des accessoires relativement chers (de 12 à 20 € selon le modèle), mais indispensables.

Les ciseaux lingère (12cm)
Ils permettent de couper le fil, bien sûr, mais aussi des tissus peu épais, de l’élastique, du gros-grain, etc.… Ils sont indispensables pour les travaux courants.

Les grands ciseaux ou ciseaux de coupe (20cm)
Les anneaux sont assez larges pour qu’on ait les ciseaux bien en mains. Les lames sont longues, pour couper le tissu sur une bonne longueur à chaque coup de ciseaux. L’une est pointue, l’autre es arrondie.
Pour couper un tissu, il faut le poser sur une surface plane (une table ou le sol) et tenir les ciseaux de façon que la lame arrondie soit en dessous : ainsi on ne risque pas d’érafler ou d’accrocher la table ou le sol.

Les petits ciseaux ou ciseaux à broder (9cm)
Les lames sont identiques, minces et pointues. Ils ne doivent servir qu’à couper du fil ou un tissu très fin, pour éviter de les fausser. Il faut toujours les ranger dans leur étui, pour potéger leur pointe.

Les épingles

 

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Il ne faut pas utiliser les épingles de papeterie qui sont trop grosses et risquent d’abîmer le tissu.

Comment choisir ?
Il faut choisir des épingles aussi fines que possible.
Il y a deux qualités d’épingle de couturière : « extra-fines » et « super-fines ». Pas évident de savoir si "super" est plus ou moins qu’ « extra »! Dans la marque Bohin, ce sont les super-fines qui sont les plus fines. Elles sont d’ailleurs plus chères : environ 10€ pour 50g. Je ne sais pas combien il y a d’épingles dans 50g, mais il y en a vraiment beaucoup. De quoi en perdre pendant des années et des années, sans rejouer la légende du banquier Laffitte.

Un aimant permet de ramasser rapidement les épingles éparpillées sur le plan de travail ou par terre. C’est très amusant, mais, à mon avis, ce n’est pas une bonne idée parce que cela aimante les épingles qui s’agglutinent. Quand on veut en prendre une, il y en trois qui viennent avec.

Machine à coudre

 

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En France, on considère que c'est le Français Barthélemy Thimonnier qui a inventé la première machine à coudre en 1830. Elle était en bois et faisait des coutures avec un seul fil au point de chaînette. Elle a servi à confectionner des uniformes militaires.
Dans les pays anglo-saxons, l’invention est attribuée aux Américains Elias Howe en 1848 puis Isaac Merrit Singer en 1851 qui l’ont perfectionnée en introduisant le deuxième fil puis la commande au pied.
D’abord à manivelle ou à pédale, encastrée dans une table en bois, elle est maintenant portable, électrique et parfois électronique.

Elle est devenue indispensable car elle permet de faire rapidement des coutures solides aux points réguliers, de surfiler et de faire des points de broderie décorative.


Comment ça marche ?
Cela paraît un peu mystérieux, parce que tout se passe à l’intérieur !
Il y a deux fils (un au-dessus, un au-dessous) qui se croisent exactement dans l’épaisseur du tissu.
Le fil du dessus est celui d’une bobine normale. Il est entraîné par l’aiguille.
Le fil du dessous est enroulé autour d’une petite bobine plate, propre à la machine, appelée canette.

Quand l’aiguille passe à travers le tissu et le plateau de la machine, son fil croise celui de la canette.
Entre deux plongées de l’aiguille, le tissu, serré entre les griffes et le pied de biche, avance de la longueur d’un point.
L’aiguille est actionnée par un moteur électrique commandé par une pédale qui permet d’en régler la vitesse.

Comment choisir ?

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Machine à coudre (suite)

 

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Voici, commentées, quelques caractéristiques de machine :

Bras libre : permet de coudre une pièce tubulaire, en l'enfilant dans le bras (par exemple, coudre un poignet sur une manche).

Marche arrière : permet de consolider les extrémités d'une couture en faisant quelques points en sens contraire.

Réglage de la longueur et de la largeur du point jusqu'à 5 mm. La largeur concerne le point zig-zag. Certaines machines peuvent aller jusqu'à 7 ou 10mm. 5mm sont bien suffisants.

Programmes de points : les différents points de broderie

Couture élastique : utile pour coudre des tissus élastiques tels que le jersey ou un textile avec de l'élastane.

Boutonnière 4 temps : les 4 temps correspondent aux deux bords et aux deux extrémités de la boutonnière.

Positions de l'aiguille : elle peut être décalée vers la gauche, au centre ou décalée vers la droite. Les positions décalées sont utiles pour coudre des fermetures Eclair.

Réglage de la tension : pour certains tissus très épais ou au contraire très fins, il faut modifier la tension du fil pour que le croisement des fils se fasse bien dans l'épaisseur du tissu.

Enclenchement direct du pied presseur : le pied presseur (ou pied de biche) serre automatiquement le tissu dès qu'on appuie sur la pédale. Sur d'autres machines, il faut le faire manuellement. C'est une question d'habitude. Certaines machines ont deux niveaux de pied presseur, ce qui permet de coudre de grosses épaisseurs.

Boîte d'accessoires : en général les accessoires sont les canettes, des aiguilles de grosseurs variées et différents modèles pieds de biche.

Où la trouver ?

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Machine à coudre : que faire si....

 

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Les coutures sont vilaines...
=> Si le fil de canette est légèrement apparent sur le dessus de la couture, c'est que la tension du fil de dessus est un peu trop forte.

=> Si le fil de l'aiguille est légèrement apparent sur le dessous de la couture, c'est que la tension du fil de dessus est un peu trop faible.

=> Si le tissu fronce légèrement, c'est peut-être que
- la tension du fil supérieur est trop forte.
- ou l'aiguille est trop grosse (et a du mal à traverser le tissu)

=> Si la couture est trop lâche, c'est que la tension du fil d'aiguille est trop faible.

=> Si le fil d'aiguille est normal sur le dessus de la couture mais fait des boucles sur le dessous.
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Il est probable que le fil d'aiguille est mal enfilé. Vérifiez en particulier qu'il passe bien dans le crochet C qui est solidaire de l'aiguille. Sur certaines machines, ce crochet est caché par la carrosserie : quand vous placez le fil, il faut absolument que l'aiguille soit complètement remontée (actionner le volant).

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=> Si le fil de canette fait des boucles, c'est que la canette est mal enfilée ou mal positionnée.

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Surjeteuse

 

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Edouard Vuillard, le prétendant ou la table à ouvrage, 1893.

Je reçois de temps en temps des questions concernant les surjeteuses.
Comme je n'en ai pas, je ne peux guère en parler.

Mais dans son blog la bobine, Olivia explique très bien à quoi cela sert et quels en sont les avantages et les inconvénients. C'est donc là qu'il faut aller !

Tambours à broderie

 

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Pour le point de croix et pour la "peinture à l'aiguille" (passé plat et passé empiétant), le tambour est indispensable.

On en trouve de deux sortes :
- le tambour traditionnel, en bois (à gauche sur la photo ci-dessus). Il est composé de deux anneaux qui s'emboitent l'un dans l'autre, le plus grand étant réglable grâce à une vis de serrage.

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On place le tissu sur l'anneau le plus petit, endroit vers soi, et on pose dessus l'autre anneau. On tend le tissu tout en resserrant la vis pour bien le maintenir.

- le tambour moderne, en plastique et en métal.
L'anneau extérieur en plastique de couleur a une gorge dans laquelle vient se placer l'anneau.

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On place le tissu sur l'anneau en plastique (le rose), envers vers soi et on pose l'anneau métallique par-dessus, en resserrant les deux languettes. Quand il est bien positionné, on relâche les languettes : l'anneau métallique vient se placer dans la gorge de l'anneau en plastique. Le tissu est parfaitement tendu.

Que choisir ? Si le tambour en bois est plus traditionnel et plus écologique, l'autre est beaucoup plus facile d'utilisation et maintient mieux le tissu tendu.
De plus, étant moins épais, on peut le glisser sous le pied de biche pour broder à la machine (il faut alors que l'endroit de la broderie soit du côté de l'anneau métallique).
Quant aux coûts, ils ne sont pas très différents (de l'ordre de 5 €).

Tissus sur Internet

 

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Pénélope tissant.
Fragment de tenture en laine et soie, vers 1500. Boston, Museum of Fine Arts.

A Paris, il y a plusieurs magasins de tissus dans le quartier de la Place St Pierre (à côté du Sacré-Coeur) : Tissus Reine, Déballage Dreyfus, La Folie des Coupons, etc... sans parler des innombrables magasins de tissus d'ameublement.

Mais Il y a en France (et sans doute ailleurs) des "déserts" en matière de tissus. La solution est alors peut-être l'achat en ligne.

J'ai sélectionné trois sites.
=> Tous les trois proposent d'envoyer des échantillons, ce qui me parait indispensable, tant il est difficile de juger de la texture et de la couleur sur une photo.

=> Ils indiquent presque toujours le poids du tissu (en g/m2) : si la valeur en elle-même ne vous dit pas grand-chose, cela permet de comparer différentes qualités. Par exemple, un drap de laine pèse 390g/m2, une toile de lin 185g/m2

=> Avant de commander, vérifiez la composition du tissu (un lainage peut ne pas contenir 1g de laine !) et la largeur : en général 150cm, mais parfois 140cm ou même 90cm).

=> Il faut toujours commander un nombre entier de mètres.

=> Comptez environ une semaine pour le traitement de votre commande. auquel il faut ajouter le délai de livraison.

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Triplure

 

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René Magritte, la belle saison 1961.


Comme son nom l’indique, ou du moins le suggère, la triplure est une troisième épaisseur de tissu.
Elle sert à donner de la tenue ou de la raideur au col, aux poignets, aux revers de manche ou de col, etc...

Il y a plusieurs catégories de triplure :
- thermocollante ou non
- tissée ou non.
Et dans chaque catégorie, il y a plusieurs épaisseurs.

Triplure thermocollante :
Avantage : on la colle au fer et elle ne bouge plus.
Inconvénient : il arrive que la colle fasse gaufrer le tissu.

Triplure en non tissé (Vlieseline)
Avantage : elle ne s’effiloche pas
Inconvénient : elle n’a pas la même élasticité que le tissu (en particulier en biais).

En triplure tissée,
- la percale convient pour les cols et poignets.
- la toile tailleur, plus épaisse, est utilisée pour les cols et parements de vestes et manteaux.

La Vlieseline adhésive est la plus facile d’utilisation.
Il faut choisir la qualité fine pour un vêtement en tissu fin et la qualité épaisse pour un lainage ou un tissu épais.

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