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1er et 2 novembre 2010 : Toussaint et Jour des Morts

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Chrysanthèmes, Claude Monet, 1897-99, collection particulière.

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Ma belle-mère raconte que vers 7 ou 8 ans (en 1918-1919), elle aimait aller au cimetière, quand il était bien fleuri juste après la Toussaint. Mais elle trouvait triste que certaines tombes restent nues. Alors, elle procédait à une répartition plus équitable, déplaçant les bouquets des tombes bien garnies vers celles qui ne l'étaient pas.
Il faut imaginer une petite fille bien serrée dans son manteau redingote bleu marine, les pieds chaussés de bottines à boutons, les cheveux longs et bouclés sous un chapeau "breton", allant d'une tombe à l'autre pour réparer les injustices...

Commentaires (6)

Comme quoi, le simple bon sens des enfants, parfois, auraient beaucoup de choses à nous apprendre...

On l'imagine si bien cette petite fille s'affairant de tombe en tombe.

Merci de partager avec nous, outre vos connaissances techniques en couture, ces instantanés au charme un peu suranné.

Je trouve ça très joli et généreux.

bonjour, depuis environ 1 an je viens de temps en temps flirter avec vos conseils et idées de couture, et je suis toujours interpelée par vos "post" souvent très poétiques qui ont une douce résonance pour moi... Cette anecdote me rappelle tout simplement ma propre enfance, car j'agissais alors de cette façon quand j'y accompagnais ma grand-mère. Et c'est par hasard que votre commentaire m'a permis de renouer avec ce souvenir, merci.

Bonsoir Sylvie,
Le tableau est judicieusement choisi, j'adore. Bravo !
Pour ce qui est de l'anecdote des fleurs, je me retrouve aussi dans ce comportement et sans vraiment le vouloir, ma benjamine le partage aussi. Moi, dès octobre je bichonne mon petit jardin pour qu'il fleurisse au maximum, je ne cueille plus aucune fleur (sauf les fânées bien sûr). Je réserve celles qui sont au RDV de la Toussaint, non seulement pour les tombes familiales mais aussi pour celles qui sont sans fleur, celles qui ont repris leur couleur basalte nature gris foncé, avec les années. Et pour ma fille, en fait c'est pour mettre une petite fleur sur ces tombes "abandonnées" qu'elle m'accompagne ces jours-là et je suis ravie de pouvoir le faire aussi.
Je vous souhaite une bonne soirée et vous envoie un peu de chaleur de mon île pour vous toutes.
Marie

Quelle jolie fable et quelle gentillesse d'esprit!

Chére Sylvie,

je vous prie de bien vouloir accepter l'expression de ma profonde considération

"words don't come easy to me"-ce n'est pas grave, car "ça commence petit"

veuillez recevoir mes salutations,

Nicoleta

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